Avoir un Parc naturel sur un territoire est une chances pour de multiples raisons : cohérence des actions menées à l'échelle de ce territoire, concentration et renforcement des moyens, meilleures visibilité régionale, nationale et européenne, concertation des élus, promotion collective améliorée, effet de levier, etc.
Encore faut-il que le Parc sache organiser son intervention de façon cohérente et structurée en évitant la dispersion et les investissements non productifs (ce qui ne veut pas dire que toute action se doive d'être économiquement rentable !...) et l'éparpillement. En d'autres termes, il s'agit de poser le « discours de la méthode », d'être capable d'identifier les besoins du territoire et d'y répondre en accompagnant les acteurs clés, car de plus en plus l'évolution des mentalités fait que les collectivités locales et leurs unions interviennent en appui des initiatives locales qui se multiplient : en leur fixant un cadre, en leur apportant un concours d'ingénierie, d'accompagnement technique et de soutien financier.
La révision de la charte du Parc est une occasion de remettre à plat tant la méthode de travail du Parc que ses objectifs d'intervention. Et je dois dire que, concernant la méthode, la mise en place des ateliers m'a franchement interpellé, me laissant une impression d'inachèvement voire d'inorganisation. Cette impression est malheureusement corroborée par ma petite expérience de travail avec le Parc et surtout par la lecture du bilan de la précédente période, bilan provisoire mais précis et détaillé, qui relève avec franchise les points faibles et les points forts même si l'on a parfois la surprise de constater une appropriation rapide par le Parc d'actions qui ne lui doivent pas toujours qq chose...
Tout ça pour donner mon avis sur le lancement de cette révision : les réunions de travail ont certainement constitué un lancement réussi ; mais les ateliers qui les suivent partent mal ! Dans un premier temps, le Parc a identifié un certain nombre d'animateurs, les a sollicités et a recueilli leur accord. Puis, au lieu de définir les 10 ou 12 groupes de travail et de les cadrer sur la forme et le fond, on a assisté à un lâcher prise qui consiste à laisser tout habitant du Parc créer son groupe sur son sujet en le menant comme il le souhaite ! Mais sincèrement, pour faire ça, on n'a pas besoin de Parc ! Maintenant, on vient rechercher les personnes sollicitées à l'origine en leur demandant ce qu'elles comptent faire ? Eh bien en ce qui me concerne, rien ! Si on me demande mon aide, je veux bien l'apporter mais je n'ai pas le temps ni la légitimité pour prendre des initiatives, encore moins quand, dans l'intervalle, d'autres personnes tout aussi compétentes, ont décidé d'intervenir sur les thèmes que l'on souhaitait me confier...
Certes, je fais part de ma mauvaise humeur... Mais pas seulement ! Je souhaite aussi tirer la sonnette d'alarme : attention à la méthode car la forme, disait Victor Hugo, c'est toujours un peu de fond qui remonte à la surface et puis, surtout, la façon dont on initie le travail maintenant va certainement influer sur la façon de le conduire pendant les 20 prochaines années. Il est tout à fait louable de vouloir laisser le débat s'instaurer mais encore faut-il lui fournir un cadre pour s'exprimer et la démocratie ne fonctionne que lorsqu'elle est organisée, sinon, c'est la chienlit, disait De Gaulle... Alors ayons une méthode de travail rigoureuse, cela contribuera fortement à amoindrir cette impression de flottement que de nombreux élus et habitants ont de l'intervention du Parc et à couper court aux critiques que l'on entend ici ou là, aussi acerbes que sournoises...
Je sais que d'autres ont fait part d'avis divergents, souhaitant laisser le plus de liberté possible à l'initiative individuelle... Les deux ne sont pas contradictoires, ne s'excluent pas forcément, mais à mon avis il faut les deux, en complément, pour faire qq chose de sérieux, de durable et d'avenir et l'on n'a jamais vu qq chose de tel sortir du chaos seul.
Encore faut-il que le Parc sache organiser son intervention de façon cohérente et structurée en évitant la dispersion et les investissements non productifs (ce qui ne veut pas dire que toute action se doive d'être économiquement rentable !...) et l'éparpillement. En d'autres termes, il s'agit de poser le « discours de la méthode », d'être capable d'identifier les besoins du territoire et d'y répondre en accompagnant les acteurs clés, car de plus en plus l'évolution des mentalités fait que les collectivités locales et leurs unions interviennent en appui des initiatives locales qui se multiplient : en leur fixant un cadre, en leur apportant un concours d'ingénierie, d'accompagnement technique et de soutien financier.
La révision de la charte du Parc est une occasion de remettre à plat tant la méthode de travail du Parc que ses objectifs d'intervention. Et je dois dire que, concernant la méthode, la mise en place des ateliers m'a franchement interpellé, me laissant une impression d'inachèvement voire d'inorganisation. Cette impression est malheureusement corroborée par ma petite expérience de travail avec le Parc et surtout par la lecture du bilan de la précédente période, bilan provisoire mais précis et détaillé, qui relève avec franchise les points faibles et les points forts même si l'on a parfois la surprise de constater une appropriation rapide par le Parc d'actions qui ne lui doivent pas toujours qq chose...
Tout ça pour donner mon avis sur le lancement de cette révision : les réunions de travail ont certainement constitué un lancement réussi ; mais les ateliers qui les suivent partent mal ! Dans un premier temps, le Parc a identifié un certain nombre d'animateurs, les a sollicités et a recueilli leur accord. Puis, au lieu de définir les 10 ou 12 groupes de travail et de les cadrer sur la forme et le fond, on a assisté à un lâcher prise qui consiste à laisser tout habitant du Parc créer son groupe sur son sujet en le menant comme il le souhaite ! Mais sincèrement, pour faire ça, on n'a pas besoin de Parc ! Maintenant, on vient rechercher les personnes sollicitées à l'origine en leur demandant ce qu'elles comptent faire ? Eh bien en ce qui me concerne, rien ! Si on me demande mon aide, je veux bien l'apporter mais je n'ai pas le temps ni la légitimité pour prendre des initiatives, encore moins quand, dans l'intervalle, d'autres personnes tout aussi compétentes, ont décidé d'intervenir sur les thèmes que l'on souhaitait me confier...
Certes, je fais part de ma mauvaise humeur... Mais pas seulement ! Je souhaite aussi tirer la sonnette d'alarme : attention à la méthode car la forme, disait Victor Hugo, c'est toujours un peu de fond qui remonte à la surface et puis, surtout, la façon dont on initie le travail maintenant va certainement influer sur la façon de le conduire pendant les 20 prochaines années. Il est tout à fait louable de vouloir laisser le débat s'instaurer mais encore faut-il lui fournir un cadre pour s'exprimer et la démocratie ne fonctionne que lorsqu'elle est organisée, sinon, c'est la chienlit, disait De Gaulle... Alors ayons une méthode de travail rigoureuse, cela contribuera fortement à amoindrir cette impression de flottement que de nombreux élus et habitants ont de l'intervention du Parc et à couper court aux critiques que l'on entend ici ou là, aussi acerbes que sournoises...
Je sais que d'autres ont fait part d'avis divergents, souhaitant laisser le plus de liberté possible à l'initiative individuelle... Les deux ne sont pas contradictoires, ne s'excluent pas forcément, mais à mon avis il faut les deux, en complément, pour faire qq chose de sérieux, de durable et d'avenir et l'on n'a jamais vu qq chose de tel sortir du chaos seul.