jargon et emiettage sont les deux mamelles...

Je veux bien qu'on le dise autrement et simplement mon admin je suis ouvert à d'autres formulations. Mais il s'agit d'une conduite de l'action (politique) par le biais des "projets" d'établissements. Utilisons regrouper plutôt que fédérer...

Autre question subsidiaire : utiliser les mots de la langue française est-il jargonner (concommittament) ? Réponse : oui parfois si l'on veut parler avec l'IA... D'accord avec toi pour dire qu'il n'en faut point trop.

Je pense que tu mets dans le mille en proposant cette idée simple et essentielle de regroupement des différents acteurs, assoc....
Recenser la socio-bio-diversité active sur le trritoire et en périphérie.

A PATSON je suis en profond désaccord avec toi lorsque tu juges ma proposition sur le plan de l'originalité. Il m'importe peu qu'elle soit originale... il m'importe que ça puisse fonctionner ... si cela représente un intérêt.
Lors de précédentes réunion et participation sur le blog du Parc, il m'avait semblé que l'intérêt pouvait exister. Aussi l'idée était-elle de formuler quelque chose qui ressemble à une proposition.

Dans la foulée d'admin je propose :
Le Parc aura pour mission de recenser les différentes initiatives existant localement et oeuvrant à l'action environnementale afin :
- de les faire connaître avec leur spécificité
- de favoriser leur action concertée le cas échéant
- what else ??? que pourrait-ont demander d'autre à cette occasion ?

Sur un autre plan : je vais prétendre en tant qu'élu municipal à la délégation auprès du Parc. Je me demande s'il n'y a pas une forme d'incompatibilité à chercher à contribuer tout en étant délégué au Parc... Je vais poser directement la question au nouveau coordonateur de la charte... Je vous tiens au jus.
Sur un plan strictement citoyen je ne vois pas ce qui s'y opposerait mais au moins poser la question....

Je ne me permettrai pas de dénigrer tes propositions qu'y sont dés plus constructives.
Je ne suis simplement pas aussi positif en ce qui concerne l'aboutissement d'une telle démarche en fonction des moyens humains et financiers que serait capable de mettre en oeuvre l'éducation nationale.

Mais les moyens ne sont pas exorbitants PATSON ! Il se fait déjà tant de choses.
La Montagne en témoigne chaque semaine (au moins un sujet).
A chaque fois je ressens une frustration de constater que l'on apprend par exemple à trier... et rien sur les métiers de la filière du tri...
Il suffirait d'un rien de plus pour connecter sur les METIERS DE L'ENVIRONNEMENT.
Je ne vois pas où est le problème, pourquoi tant de réticence de ta part ? Si de toutes façons le Parc ou l'éducation nationale n'étaient pas preneurs et bien tant pis... Pas de suite. Si cela prend, le Parc fera en sorte que des projets adviennent autour des métiers de l'environnement.

En définitive ma religion est faite et même sans le parc, même sans les services déconcentrés de l'éduc nat, il sera toujours possible de mener un tel projet avec des acteurs impliqués, concernés et volontaires (sur le secteur de Cunlhat par exemple ???). Simplement cela restera "confidentiel'.

Lors de l'appel initial à contribution il s'agissait de "rêver" à un demain en 2022. Pour rêver il ne faut pas s'arrêter aux moyens, aux limites, aux obstacles.... C'est pas parce qu'on est sur l'éveil qui faut cesser nos rêveries... parfois un peu plus sérieuses que de simples rêveries.

Il est vrai que je ne suis pas des plus positif, à mon age, on devient acariatre.
Mes expériences m’ont montré que l’on n’est jamais aussi bien servi que par soi même.
A titre personnel, j’ai engagé de nombreuses démarches pour l’amélioration de l’habitat qui n’ont jamais abouti car il existe toujours un point de détail ne me permettant pas d’avoir une aide de la part des collectivités locales.
Mais dans le contexte qui nous intéresse, je vais tenter de conserver un état d’esprit critique et positif.
Je pense avoir compris ta démarche depuis un certain temps mais j’ai une vision plus restrictive concernant les dispositions que sont à même de prendre les collectivités locales et/ou l’Educ. Nat.
Je souhaiterais engager une démarche interne afin de centraliser et fédérer une action commune, et connaître les forces en présence.
Qui connaît la démarche que tu es en train d’engager, qui sait qui est susceptible de te suivre dans cette démarche, quel pourcentage d’individus au sein du parc connaît cette démarche et est susceptible de la suivre, de la partager, de la faire évoluer et de la défendre?
En montant une association vivante afin de proposer un fil conducteur de notre démarche, je pense que les associations seraient plus à l’écoute qu’avec un projet individuel.
Des idées simples permettent des réalisations magnifiques.
Une fois le groupe constitué, une présentation formelle aux collectivités locales d’un projet commun pour le parc aurait plus de chance d’aboutir.
Mais ma vision est peut être erronée; mais bien qu' un peu têtu, buté et j'en passe; je pense pouvoir évoluer ….
Bonne soirée

Et bien merci d'être têtu car cela peut être une vertu. Mais lorsque j'ai été conduit à demander ce qu'était le Parc on m'a expliqué qu'il n'était pas doté de compétences mais que sa vocation est d'accomplir les missions qu'on lui donne. Pour que cela constitue une mission, il faudra une validation par les élus qui adopteront la Charte.

Aussi :
- il s'agit de proposer,
- ensuite si c'est adopté, le syndicat mixte du Parc jouera les agents de liaison.

Tu poses de bonnes questions PATSON les facteurs de résistance et d'échec sont nombreux, mais je crois que le temps n'est plus de soulever les obstacles. Il est de proposer une idée, une vision, un projet.

Que voulais-tu faire en matière d'habitat ? Rêvons sur cela...

Antoine avait en son temps proposé la possibilité d'acquisition de terres sous une forme collective pour qu'elles puissent être données en fermage à de jeunes agriculteurs. Aussi la collectivité pouvait "dédier" la terre à un certain usage.

Il y a mille raisons pour penser qu'un tel projet pourrait échouer (idem pour sa réussite). La seule question qui vaille aujourdhui à mon sens : cette idée mérite-t-elle d'être proposée ? Le Parc peut-il aider à coordonner, fédérer, réunir des instances, institutions organismes pour favoriser la réalisation de cette idée ? Je crois que oui...

Alors comment rédige-t-on cela ?

Nathalie a proposé d'utiliser des friches pour y faire prospérer des plantes vernaculaires de manière à préserver - simplement - la biodiversité.
Oui cela me semble valoir le coup, ne coûte guère, est très concret...
Comment met-on cela en musique.

Le télétravail est-il une réponse possible à la limitation des déplacements motorisés sur le Parc comme ailleurs ? Comment le favoriser, individuellement, collectivement ?

Pour le reste il reviendra à d'autres que nous de prolonger nos éventuelles propositions.

On peut critiquer le Parc à l'envie, il reste que jamais ne s'est présenté pour moi une occasion comme celle-ci d'avoir à prendre en main son destin et celui d'autres en étant une force de proposition. En aurons-nous d'autres d'ailleurs ? Grosse responsabilité ...
mais en fait il restera des filtres : les élus qui adopteront ou écarteront les contributions.

Ceux qui comme moi ont pu prendre la parole dans le cycle des conférences débats ont déjà laissé des traces dans les notes des "grands témoins" élus du Parc. De ces notes il ressortira surtout des morceaux décousus. Nous et d'autres pourrons proposer un autre sens...

Il faut donc un peu rêver, mais rêver pratiquement pour que cela puisse être retenu.

Autre sujet : la pollution lumineuse
1 - politique de limitation des éclairages publics
2 - choix d'ampoules plus économes si on ne le supprime pas
3 - éclairer moins longtemps
4 - remplacement : par des éclairages en énergies renouvelables (éolien + solaire + led)

A la suite d'une des réunions, je me suis fait la réflexion suivante : nos parents n'ont pas eu massivement la préoccupation de préserver leur environnement, nos enfants (petits enfants selon l'âge), n'en n'auront peut-être plus l'occasion.

Que fait-on maintenant ?

Sur le plan pratique et quotidien on peut faire des tas de choses. Une des réponses pourrait être de participer à l'élaboration d'une Charte, comme en 1789 le tiers état a apporté ses doléances, apportons nos contributions.

A vous lire

Pour plus de détails :
http://blog.parc-livradois-forez.org/index.php?2008/03/25/54-les-ateliers-citoyens-du-parc-livradois-forez

Au lieu de se deplacer en voiture et de polluer pour participer a ces ateliers, pourquoi ne pas les faire via ce forum ?

Je sais que tout le monde n'a pas internet, mais ceux qui sont les plus dynamiques (la loi des 20/80) l'ont.

Je peux creer un espace reservé à cet usage...

Bonjour Pascal,

Tu dis :

Nathalie a proposé d'utiliser des friches pour y faire prospérer des plantes vernaculaires de manière à préserver - simplement - la biodiversité.
Oui cela me semble valoir le coup, ne coûte guère, est très concret...

Ce sont les espaces publics communaux, sectionnaux que je voudrais utiliser comme conservatoire de fait. Les friches ont des propriétaires, la plupart du temps.

Nathalie

Pardon Nathalie pour avoir simplifié abusivement par ignorance.

Ce sont les espaces publics communaux, sectionnaux que je voudrais utiliser comme conservatoire de fait.

Je saisis cette occasion pour te demander ce que tu vises plus précisément : est-ce que tu comprends par exemple des bacs à fleurs ?
Que sont les "sectionnaux" ? Je vais regarder de mon côté mais ta vision personnelle nous édifierait.

Comment vois-tu le rôle du Parc sur le plan pratique ? Tu es sans doute de nous tous ici celle qui maîtrisera le mieux la réponse.

Aurais-tu d'autres missions que tu rêverais de confier au Parc... Sauvegarde du patrimoine industriel néolitique local, il semble si abondant pour celui (surtout celle) qui sait voir.

A bientôt Nathalie

Natbat : Faut il une surface de terrain minimale et une qualité de sol spécifique pour engager une telle démarche.

n'oublions pas les plantes des cimetieres !

C'est bête comme chou :

Se servir de nos trésors pour "fleurir" les massifs municipaux, communaux..... Comme dirait ma grand-mère, "il faut commencer par ramasser sa sien ! ". Le cantonnier, lui, s'en fiche de passer la tondeuse près des pivoines de grands-mère ou d'autre chose. Pour moi, il s'agit de propager un mode de jardinage "paysan", qui s'est construit "à la bonne franquette" hors des circuits commerciaux, mais pas hors du lien social : un jardinage de récup et d'échange, où l'on laisse la place aux fleurs sauvages et au vagabondage végétal.....
..

Un petit montage de fleurs et jardin en vallée de l'Ance

Nathalie

superbe montage ! merci Nat'

je le mets en fond d'ecran de mon MAC.

Il me semble que PATSON a posé une question cruciale à Pascal et que celui ci a "oublié" d'y répondre.

c'est celle ci...

Qui connaît la démarche que tu es en train d’engager, qui sait qui est susceptible de te suivre dans cette démarche, quel pourcentage d’individus au sein du parc connaît cette démarche et est susceptible de la suivre, de la partager, de la faire évoluer et de la défendre?

Je pense pouvoir y répondre.

PATSON, après les débats de cet été, les responsables du Parc ont remarqué que certaines personnes semblaient plus actives que d'autres (assiduité, nombre de questions posées, prises de notes, etc).
Ils leur ont proposé de prolonger ces débats par des "ateliers citoyens"....d'ailleurs ouverts à tous.

Et notre ami Pascal a accepté le défi, même s'il est déja très occupé par son nouveau mandat de conseiller municipal. Donc, une fois la synthèse des ateliers réalisée, tu peux faire confiance à Pascal. Il fera remonter l'info jusqu'aux responsables du Parc. Voila, des précisions qui devraient te rassurer et même t'encourager à participer avec tes idées même si elles te semblent "idiotes".
On est seulement au stage de "brainstroming" (traduction: "remue méninges") http://fr.wikipedia.org/wiki/Brainstorming
pas encore à celui du tri entre les idées possibles et celles impossibles.

"L'utopie se signifie pas l'irréalisable, mais l'irréalisé.
L'utopie d'hier peut devenir la réalité, la pratique de demain."
Théodore Monod

Merci de ton intervention Max.

J'ajouterais simplement que la question de représentativité est pour moi toute secondaire lorsque je me vis comme CITOYEN.

Comme citoyen j'entends prendre ma part du débat.

Si personne ici n'avait suivi j'aurais fait une contribution individuelle... fut-elle jetée à la corbeille...

"La liberté de la presse ne s'use que si l'on ne s'en sert pas" dit le Canard enchaîné.

Pareil pour l'action citoyenne.

En plus d'un citoyen je suis un père (4 fois). Rien que pour cela je me sens représentatif ... en raison d'un devoir à leur égard.

J'admire l'implication de Pascal.
Je vais essayer de suivre l'exemple (je n'ai que 3 enfants dont deux nains de 18 mois et 3 ans et une pré-ado de 12 ans =).

c'est pour eux qu'on doit laisser ce Parc aussi beau qu'on la trouvé, sinon plus !

Je n'ai pas un esprit si critique sur ce que nous avons et voyons de nos jours.
- J'ai toujours à l'esprit les quantités de détritus qui s'amoncelaient dans nos campagnes au détour d'un virage ou au fond d'un ravin.
- Je n'ai pas oublié les poudres de perlinpinpin utilisées par les anciens pour éradiquer les mulots et autres rongeurs.
- J'ai le souvenir des déserbants qui "séléctionnaient" l'ensemble des plantes pour des années.
- N'oublions pas les rejets de plomb et autre dans les rivières de l'ensemble de l'industrie du bois.

Je pense que nous sommes sur la bonne voie et il faut continuer à échanger avec nos enfants qui sont vraiment impliqués et les conforter dans leurs choix du naturel en les informants sur ce que nous avons pu constater durant nos jeunes années.

Patson, même si tu passes pour "radoteur" et "chiant" aux yeux de tes ados, continue à leur rappeler les progrès dans ce domaine. Aujourd'hui, les jeunes sont "gavés" par le discours "developpement durable= catastrophes" et je les comprends...Ils sont bombardés d'images déprimantes de tsunamis, de tremblements de terre, de typhons, etc...A nous de leur dire qu'ils ne sont pas que des témoins impuissants. En agissant au quotidien, (par exemple en ne laissant pas couler l'eau quand ils se lavent les dents), ils ont un pouvoir sur l'avenir de la Planète. Les petits ruisseaux faisant des grands fleuves !

Ne pas les culpabiliser
Juste leur montrer comment agir par des gestes simples !

Tiens, ce jeu concours par exemple, peut rendre le sujet plus ludique...
http://www.botanic-sponsor-officiel-du-printemps.com/

Do it yourself !
Des gestes simples comme se baisser.
Des choses banales et ordinaires il faut peut-être commencer par ça. Lorsque je fais mon jogg le soir je vois effectivement des détritus dans les ravins (surtout liés au tabac : paquets, filtres ; ou des emballages divers plastifiés).
Le lundi de Pâques nous avons fait une ballade sur le même parcours et l'avant-dernier de nos enfants avait enfourché un vélo à canne avec petite benne. Nous avons ramassé ce que nous trouvions de déchets lessivés et délavés sur l'accotement, la petite benne a bien vite débordé. Mais nous avons bien fini par accompagner le tout jusqu'aux poubelles de notre hameau.
1- Simplicité
2- Propreté relative
3- Satisfaction individuelle et collective.

La collecte a viré au jeu, pas la grosse poilade non, mais agréable.
D'autres le font (vu article dans la Montagne sur une action de ce type par les chasseurs de je ne sais où).

Au-delà du cas d'espèce, je crois que nous devons porter le plus souvent possible notre regard sur ce que l'on peut faire en simplicité. Un peu comme le fleurissement des sections communales de Nathalie...