L'EVEIL DU LIVRADOIS-FOREZ

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    Ferme des Supeyres
    Ferme des Supeyres


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    Message par Ferme des Supeyres Mer 28 Mai - 11:20

    Agriculture, alimentation, culture, paysages et bioénergies
    dans le PNR Livradois Forez


    L'impact de l'agriculture a été largement démontré par Régis Ambroise lors de la rencontre du mois du 25 janvier 2008.

    Pour un territoire rural comme celui du Parc, le rôle de l'agriculture sur le maintien d'une activité économique dans les zones les plus reculées est évident. Il est aussi affirmé en matière d'aménagement du territoire et de gestion paysagère. Le bilan du Parc en témoigne pour les années passées avec la suppression et la remise en cultures de parcelles boisées qui fermaient le paysage.
    Les actions conduites sur le site Natura 2000 des Hautes Chaumes vont aussi en ce sens.

    En encourageant des modes de productions traditionnels, on peut aussi garantir une pérennisation des cultures locales (produits locaux, estive...) et favoriser le tourisme. Un outil comme la jasserie du Coq noir allie intelligemment les productions locales avec l'ethnographie et le développement culturel contemporain et contribue ainsi à animer une zone et à la promouvoir.

    On peut enfin favoriser une alimentation de qualité, qui permet de réduire la facture énergétique en consommant localement ce qui est produit localement. En ce sens, l'intérêt des consommateurs habitants du Parc pour les produits du terroir ne se dément pas. Le dynamisme des marchés de producteurs, des AMAP, de la vente à la ferme, en témoignent.

    Enfin, la contribution de l'agriculture aux énergies renouvelables doit être mise en avant. Que ce soit le photovoltaïque ou la méthanisation, il serait regrettable de ne pas mettre à profit les énormes potentiels de bioénergies que recèle l'élevage en particulier.

    C'est dans l'ensemble de ces dimensions que doit s'inscrire l'action du Parc pour les prochaines années. Les projets existent, les acteurs sont là, les consommateurs et les visiteurs aussi. Ce qui est attendu par chacun, c'est un rôle de facilitateur et d'accompagnateur de la part du Parc et de mise en cohérence des projets et des axes de développement afin de donner une cohérence et une efficacité réelle aux actions entreprises. Cela permettra de renforcer leur impact en termes paysagers, culturels, touristiques et environnementaux.


    En la matière, un rôle d'accompagnement et de cohérence des actions entreprises par les habitants du Parc peut être un axe fort de la prochaine charte et laissant au Parc un rôle de structuration et de professionnalisation des initiatives locales.


    Accueil des projets agricoles

    Chaque porteur de projet est le meilleur accoucheur de celui-ci et le système d'encadrement des projets dans le schéma technico-professionnel est suffisamment lourd pour qu'il ne soit pas utile de confier un rôle particulier au Parc sur ce point.

    En revanche, l'accès au foncier reste un point clé de la mise en place de projets. En la matière, il convient :
    • de sensibiliser les communes pour qu'elles mettent en place des réserves foncières avec l'aide des opérateurs fonciers (Safer et EPF)

    • d'accompagner les citoyens qui souhaitent se regrouper pour acheter des espaces agricoles et les louer à des porteurs de projet : cela peut être un axe important de l'accompagnement futur des installations et une action pilote à intégrer dans l'action du Parc,

    • d'aider les propriétaires d'équidés pour trouver des partenariats avec les exploitants agricoles et éviter ainsi les concurrence,

    • de poursuivre la récupération d'espaces boisés pour les mettre en culture.


    Une alimentation de terroir

    La préoccupation de manger bon et local devient déterminante. Cette démarche favorise la production locale et se révèle moins coûteuse en énergie de transport en particulier. Pour aider l'action de manger local, le Parc pourrait :
    • mobiliser les communes sur l'achat de produits locaux dans les cantines et les sites de restauration collective,

    • favoriser l'émergence d'une marque « Parc » pour valoriser les produits du terroir,

    • sensibiliser les collectivités sur la mise en place de marchés de producteurs et le développement de magasins de producteurs en aidant à la recherche de locaux et en subventionnant des emplois dans ces structures (manutentionnaires, vendeurs...)

    • Accompagner les habitants du Parc qui souhaitent contractualiser avec des agriculteurs pour avoir à intervalles réguliers des produits locaux de qualité (cadre associatif, AMAP...)

    • Apporter un soutien aux producteurs engagés dans des démarches de labellisation d'ateliers fermiers (appuyer la construction d'ateliers fermiers, assister aux visites des Services vétérinaires pour apporter un soutien psychologique essentiel...)



    Un culture enracinée

    Valoriser les savoir-faire agricoles locaux contribue au maintien des activités traditionnelles mais aussi à la vivacité des cultures spécifiques du Livradois Forez. Cela va dans le sens du renforcement de l'attractivité touristique de notre Parc. En ce sens il serait souhaitable :
    • de relancer des fêtes agricoles locales : fête de l'estive sur les Hautes Chaumes, fêtes des produits fermiers, des pommiers et du cidre, etc. Un calendrier des fêtes rurales et agricoles pourrait être mis sur pieds,

    • De renforcer la démarche « route des métiers » pour y faire adhérer l'ensemble des producteurs à des tarifs abordables,

    • d'accompagner les producteurs pour améliorer leur signalétique, leurs documents de communication et l'accueil et la vente à la ferme,

    • de porter une attention particulière aux lieux de culture et aux musées ethnographiques pour les intégrer dans la route des producteurs...



    Un paysage cultivé

    Le maintien de tous les types d'agricultures et notamment traditionnels est une garantie pour pérenniser des
    • paysages de qualité. En ce sens, des actions doivent être poursuivies pour :
      favoriser le maintien de l'agriculture dans les zones les plus reculées,

    • poursuivre les actions Natura 2000 sur les Hautes Chaumes,

    • Convaincre les collectivités de poursuivre le financement des déboisements et défrichages...



    Les sources bioénergétiques valorisées

    Actuellement considérés le plus souvent comme source de nuisances, bâtiments d'élevage, fumières, fosses à lisier pourraient être utilisés pour produire de l'énergie solaire ou thermique. Cela favoriserait l'autonomie énergétique des exploitations et la création de sources d'énergie locales, pour le chauffage par exemple, à moindre frais, tout en diminuant la charge polluante des effluents d'élevage. Le Parc peut accompagner une telle évolution :
    • par des diagnostics d'exploitation, à condition de les réaliser à un coût inférieur à celui pratiqué par les cabinets privés,

    • par un accompagnement des projets photovoltaïques et de méthanisation,

    • par une veille et une recherche pour multiplier des projets de méthanisation à petite échelle y compris sur des exploitations de petite taille.
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    Message par Admin Mer 28 Mai - 14:16

    Excellent ! bravo Antoine

      La date/heure actuelle est Mar 7 Mai - 3:40

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